23.02.2018 / Minuten Lesezeit

« Le défi consiste à poser les bonnes questions »

Nouveau-venu dans l’équipe : Christoph Lustenberger

« Le défi consiste à poser les bonnes questions »

A partir de début mars, Christoph Lustenberger viendra renforcer notre équipe au poste de Conseiller en chef. Dans cette interview, il nous fait part de ce qui le fascine dans le conseil en Lean et des spécificités dont il faut tenir compte dans son domaine de spécialité, l’industrie agroalimentaire.

« Le défi consiste à poser les bonnes questions »
« Dans l’industrie agroalimentaire, la sécurité des aliments et la qualité des produits représentent la priorité absolue. »Christoph Lustenberger

Monsieur Christoph Lustenberger, début mars, vous prendrez vos nouvelles fonctions de Conseiller en chef chez Wertfabrik. De quoi vous réjouissez-vous le plus ?

Je me réjouis le plus de transmettre mes connaissances et mes expériences aux entreprises pour optimiser leurs processus de travail et supprimer les pertes de temps et de production. Ce qui m’attire le plus, c’est la diversité de mes activités, allant du conseil typique à la mise en œuvre de projets Lean.

 

Qu’est-ce qui vous fascine dans le conseil en Lean ?

On trouve dans chaque entreprise beaucoup de connaissances sur les moyens permettant d’améliorer les processus de travail. Les sociétés qui puisent dans cette immense réserve de savoir ont une véritable longueur d’avance sur la concurrence. Le vrai défi consiste à poser les bonnes questions et à savoir comment mettre en pratique les informations obtenues. Je suis heureux quand je vois que j’ai réussi à pousser les gens à prendre eux-mêmes le processus d’amélioration en main. Ils n’attendent plus que je leur dise ce qu’ils doivent faire, ils commencent à me dire ce qu’ils ont fait.

 

Votre spécialité est le Lean Management dans l’industrie agroalimentaire. Y a-t-il des aspects particuliers dans ce secteur dont il faut tenir compte lors des projets Lean ?

Dans l’industrie agroalimentaire, la sécurité des aliments et la qualité des produits représentent la priorité absolue. Ces deux facteurs doivent toujours être pris en compte dans les projets Lean. Les entreprises agroalimentaires doivent en même temps améliorer leur souplesse et leur efficacité. Les clients demandent en permanence de nouvelles variétés de produits (bio, sans lactose, vegan, etc.), ce qui augmente le nombre et la fréquence des changements de production. Dans la majorité des usines de production, les changements de produits, y compris le nettoyage nécessaire, sont la principale cause des arrêts. Bien souvent, il y a matière à augmenter la productivité et à réduire les dépenses.

 

Quel a été votre plus grand exploit dans votre carrière ?

Je suis le plus fier de ma participation à la création d’un centre technologique pour un groupe international en Suisse. Mes principales activités consistaient à recruter, développer et diriger les équipes (spécialistes en Lean, chefs de projet et ingénieurs) ainsi qu’à mettre en place / optimiser les processus de travail pour la gestion de projet et les lancements de produits. Ce que j’ai le plus aimé dans cette mission, c’est que j’ai pu faire évoluer mes collaborateurs et créer un cadre permettant à l’équipe de s’entraider et de s’améliorer continuellement.

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